Intervention de Élisabeth Guigou

Réunion du 14 octobre 2015 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou, présidente :

Nos collègues Axel Poniatowski et Benoît Hamon, qui sont respectivement président et rapporteur de notre mission d'information sur le Liban, se sont rendus dans ce pays du 21 au 24 septembre dernier. Jean-Jacques Guillet et Jean-René Marsac participaient aussi à ce déplacement. Ils pourront bien sûr s'exprimer également dans le débat.

Vous allez nous faire part de vos premières impressions et de vos analyses à votre retour de Beyrouth. Je précise qu'il ne s'agit pas des conclusions de la mission d'information que vous menez. Vous nous les présenterez, je crois, au début de l'année prochaine, à l'issue d'un dernier cycle d'auditions à Paris.

Il m'a semblé qu'il était utile de faire aujourd'hui ce point sur le Liban pour plusieurs raisons.

D'abord, parce que nous attachons évidemment une attention particulière à ce pays pour des raisons historiques et de coeur, mais aussi en raison du message de coexistence entre les communautés qu'il continue à incarner dans une région qui voit s'affronter durement des populations et des religions.

Deuxièmement, nous sommes généralement les seuls, en France, à accorder une attention privilégiée au Liban. C'est notamment un sujet essentiel à traiter avec les Iraniens. Comment voyez-vous l'évolution du jeu régional ? Je dois à cet égard conduire en fin de semaine une mission parlementaire en Iran pour rencontrer nos homologues.

Enfin, il y a la question des réfugiés. Les Libanais en auraient accueilli environ 1,2 million. Le poids sur la société libanaise est considérable et les difficultés des réfugiés sont très importantes. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) nous dit qu'on n'accueille pas tout le monde, que les financements sont beaucoup trop justes, en particulier pour l'alimentation. J'ai également l'impression qu'il pourrait y avoir une meilleure coordination entre le HCR et le Croissant rouge, qui bénéficierait de certains financements des pays du Golfe pour accueillir des réfugiés en nombre moins important.

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