Les chrétiens représenteraient 40 % de la population, probablement moins – ce qui conduit certains à vouloir revoir les accords de Taëf, puisqu'ils ont 50 % des postes –, les chiites et sunnites se répartissant les 50 % restants.
Saad Hariri, qui est assez peu présent sur le territoire libanais, est notamment représenté par Fouad Siniora pour défendre les intérêts des musulmans sunnites. Beaucoup d'entre eux sont assez préoccupés, comme de nombreux observateurs extérieurs, du fait que l'absence de leadership fort et charismatique de la communauté sunnite pourrait tenter certains de se tourner vers des formations radicales.
Il faut aussi rappeler que la quasi-totalité des réfugiés syriens sont sunnites, ce qui change les rapports entre communautés.