Je comprends l'embarras de notre rapporteure pour défendre un amendement qui s'écarte de la tendance actuelle, et bienvenue, à renforcer la traçabilité des produits. Qu'il vienne de France ou d'Espagne, un poisson reste un poisson, mais le consommateur d'aujourd'hui veut être informé de l'origine des produits de l'aquaculture. Adopté tel quel, l'amendement qui nous est proposé adresserait un message négatif aux restaurateurs et aux autres professions gravitant autour de la pêche.