Je souhaite appeler votre attention, monsieur le ministre, sur l'impact en matière de sécurité routière de la conduite automobile chez les personnes âgées. Il est reconnu que celle-ci peut être plus difficile chez les aînés pour des raisons de santé physique et mentale, notamment une diminution des habiletés visuelles, auditives, motrices et cognitives. Les conséquences des accidents de la route chez les personnes âgées sont, de surcroît, plus lourdes et peuvent entraîner des états de dépendance.
Votre politique de sécurité routière intègre la réalisation d'études et d'expérimentations visant à connaître et à mieux appréhender les risques relatifs à la sécurité routière. Plus spécifiquement, les études menées en matière d'accidentologie permettent de cibler les populations à risque. Une meilleure connaissance statistique des accidents de la route liés à la vieillesse, mais également de leurs causes et de leurs enjeux, permettrait d'améliorer la prévention et d'élaborer des mesures adaptées à cette catégorie particulière de conducteurs.
Pouvez-vous préciser, monsieur le ministre, quelle part du budget lié à l'action « Observation, prospective, réglementation et soutien au programme » de sécurité et d'éducation routières est attribuée à l'analyse de la problématique des conducteurs âgés ?
Permettez-moi également de vous rappeler les questions que j'ai déjà pu vous poser à propos du 112 et des réserves citoyennes.