Intervention de Tristan Mathieu

Réunion du 14 octobre 2015 à 16h15
Commission d'enquête visant à évaluer les conséquences sur l'investissement public et les services publics de proximité de la baisse des dotations de l'État aux communes et aux epci

Tristan Mathieu, délégué général de la FP2E :

Les dotations des régions et des départements représentent environ le même niveau que les surplus d'investissement dont on aurait besoin pour les réseaux d'eau. Cela correspond à 800 millions d'euros.

Les entreprises de l'eau sont par nature, comme toute entreprise, très attachées à la productivité. Nous avons indiqué que les prix baissaient de 15 % environ lors des remises en concurrence. Cela veut dire que nos entreprises améliorent leur productivité tout en réussissant à maintenir sur le territoire national un nombre d'emplois assez conséquent. Je citerai quelques chiffres : 95 % des 32 000 salariés sont en CDI, il y a 500 points d'embauche, 1 000 chercheurs, des centres de recherche qui travaillent pour le monde entier mais qui sont logés en France. C'est vrai, la productivité peut augmenter grâce à de nouveaux outils comme les nouvelles techniques de l'information, des centres de pilotage plus centralisés, mais qui conservent un lien avec le terrain – car nous tenons à être présents localement. Voilà notre manière d'accompagner le stress sur le prix qui a été bien décrit. Quand les prix des opérateurs de l'eau baissent en raison d'une meilleure productivité, en général les collectivités en captent la moitié. La moitié de la baisse des opérateurs est récupérée par la collectivité sur sa part communale ou syndicale et l'autre moitié est répercutée sous forme de baisses de prix.

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