En ce qui concerne DCNS, le plan de performance s'est ajouté au plan de progrès qui avait été mis en oeuvre suite aux résultats négatifs de l'année dernière. Il a été élaboré dans l'urgence, sans concertation, et nous avons eu le sentiment que son acceptation faisait l'objet d'un chantage visant certains établissements, dont celui de Ruelle. Aujourd'hui, le danger semble écarté, mais les organisations syndicales ont tout de même refusé catégoriquement que des transferts autoritaires soient opérés vers DES. Nous percevons un hiatus entre l'État actionnaire et l'État employeur, dans la mesure où la dernière distribution de dividendes a représenté 33 % des bénéfices, ce qui est élevé. Peut-être ferait-on mieux d'investir dans la recherche et développement. Pourquoi, en effet, abandonner des « niches » pourtant porteuses d'avenir, comme les énergies marines, qui plus est au moment où la France organise la COP21 ?