Intervention de Razzy Hammadi

Réunion du 18 décembre 2012 à 16h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRazzy Hammadi :

Confrontés à une augmentation du prix de certaines matières premières – de 25 % à 35 % pour le maïs et le soja –, les acteurs de l'industrie agroalimentaire cherchent non plus à garantir leurs marges, mais à limiter leurs pertes. Dans ce contexte, certains groupes de la distribution ont fixé comme date butoir des négociations tarifaires le 31 décembre, au lieu du 1er mars.

Ce rapport fournit des moyennes par rayons, mais ne prend pas en compte les stratégies différenciées des enseignes. Monsieur Chalmin, est-il possible de déterminer les écarts de marge qui existent selon les enseignes ?

Enfin, le législateur a créé une instabilité juridique. Après la loi Galland, sous prétexte de négociabilité, les acteurs arrivent non à discuter les prix et les tarifs, mais à vouloir garantir leur marge. Comment sortir du climat de défiance, unique en Europe, qui caractérise les rapports entre fournisseurs, acteurs de la transformation et distributeurs dans ce pays ? Comment faire en sorte que la loi soit appliquée et stabilisée ?

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