Dans ma circonscription rurale, les producteurs se plaignent tous de la grande distribution et de la faiblesse de leurs marges. C'est particulièrement vrai avec le lait, dont le prix d'achat au litre – 32 centimes –, au regard des marges de la grande distribution, donne aux producteurs le sentiment d'être lésés : ils réclament donc davantage de transparence. Quelle est votre réponse ?
Sur les volailles, les marges de la grande distribution sont confortables. D'où viennent les produits ? Quelle est la qualité recherchée ? Le label a-t-il encore un avenir ? Comment expliquer que, dans le Nord-Pas-de-Calais notamment, la filière avicole ne puisse vivre malgré le grand nombre de consommateurs ?