La directive précise qu'il ne faut pas porter atteinte à la période prénuptiale, mais ensuite rien n'empêche de détruire les oeufs. Il faut donc revoir les choses. On nous a même expliqué que les oies gazées étaient données en priorité aux associations caritatives et certains prétendent qu'un commerce illicite a été organisé.
Voilà ce que je souhaitais dire, pour que les défenseurs de la nature et les chasseurs soient informés de la réalité.
Effectivement, la notion d'espèce protégée ne tient plus. Et la période de reproduction est extrêmement controversée. On nous explique que la quasi-totalité des oies sont passées avant le 31 janvier. C'est pourquoi je ne vois pas en quoi une dérogation de dix jours porterait atteinte à l'espèce. D'autres prétendent, et je suis plutôt de cet avis, que c'est dans la deuxième décade, voire la troisième décade du mois de février que la majorité des oies passent. D'où la solution de compromis de fixer la fermeture de la chasse au 10 février qui constitue un équilibre. Il s'agit de dix jours. Qui y a-t-il d'extraordinaire là-dedans ?
L'ensemble des propositions qui sont faites ici permettraient de traiter le problème à long terme. La dérogation à l'article 9 de la directive permettrait de régler la question à court terme et constituer le premier élément d'une pacification. Puis, tout le monde pourrait s'asseoir autour d'une même table pour régler l'ensemble des problèmes que pose la directive et le cas d'autres espèces que l'oie cendrée qui n'est pas en péril.