L'ancienne assistante sociale que je suis ne peut que se réjouir que le Gouvernement veuille combattre cette pauvreté qui s'est accentuée au cours des dix dernières années. Je me réjouis de la méthode retenue et de l'intérêt que vous portez tant aux associations, qu'aux personnes concernées et aux professionnels du social qui souffrent d'un certain malaise.
Sur l'accompagnement : celui-ci est en effet essentiel pour permettre aux gens de sortir de leurs difficultés ; les aides financières ne suffisent pas. Sur la stigmatisation : les personnes pauvres, l'assistanat ont en effet été stigmatisés. Il importe aujourd'hui d'élever le débat et de dépasser les clivages. Sur les contreparties, évoquées par nos collègues de l'opposition, de quelle nature seront-elles lorsqu'il sera question par exemple d'une femme seule, avec deux enfants, vivant à la campagne et sans moyen pour s'acheter une voiture, faire garder ses enfants, s'habiller ou se former ? Le coeur de métier des départements, c'est le social, l'insertion, l'accompagnement. Peut-être faudrait-il discuter avec les collectivités territoriales pour qu'elles puissent redevenir les vrais accompagnateurs des personnes pauvres.