Merci pour votre intervention, madame la ministre. Au final, ce sont près de 15 millions de personnes qui sont concernées par la pauvreté ou la précarité. Je me réjouis des annonces positives dont vous nous avez fait part. Il faut néanmoins souligner qu'au regard de la situation et des ambitions légitimes qui nous habitent, c'était le minimum. Il faudra aller plus loin.
Nous savons que 20 milliards d'euros seront consacrés au pacte de compétitivité : à combien estime-t-on ce qui sera engagé dans le combat contre la pauvreté ?
S'agissant de la pauvreté, il n'y a pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants. Il reste qu'il y a une différence de conception entre la gauche et la droite. Pour cette dernière, en effet, cela relève davantage d'une responsabilité individuelle. Tandis que nous considérons, pour notre part, que la société que nous avons organisée nous donne des responsabilités vis-à-vis des individus. La question des contreparties se pose donc différemment pour nous.
Inciter les gens à faire valoir leurs droits est un objectif essentiel qu'il faut absolument atteindre. Où en est-on sur la question de l'automaticité des droits, qui permettrait aux travailleurs sociaux de se consacrer pleinement à leur mission d'accompagnement des personnes ?