Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 19 juillet 2012 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Avant l'article 25, amendement 477

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Eckert, rapporteur général :

On pourrait trouver une foultitude d'exemples. Un certain nombre de collègues communiquent sur leur blog personnel l'utilisation de leur IRFM - je ne cite pas de noms, ils sont connus - de bonne foi, pour en assurer la transparence ; et on trouve toujours telle ou telle dépense à critiquer : le déplacement avait-il effectivement un objet dans le cadre de la fonction parlementaire ? Était-ce une convenance personnelle ? Si c'était un dimanche, n'était-ce pas un repas de famille ? Le contrôle, c'est extrêmement compliqué.

Pour conclure et pour ne pas être trop long sur ce sujet, je pense qu'un contrôle est nécessaire et qu'il doit être assuré sous l'égide des questeurs de l'Assemblée nationale. Ils constituent une autorité reconnue et pluraliste, puisque l'un des trois questeurs est issu de l'opposition.

Je sais que les questeurs travaillent sur cette question ; un certain nombre d'articles de presse ont également fait état de déclarations du président de l'Assemblée nationale, qui souhaite travailler sur ce sujet.

Enfin, à propos du cumul, il y a aussi un texte en préparation et une commission pluraliste a été désignée pour aborder cette question, y compris celle des indemnités et du cumul des facilités accordées à chaque élu.

M. Tardy a évoqué la question de l'indépendance de l'élu, qui pour être indépendant doit disposer des moyens de sa fonction. On ne peut pas parler d'indépendance et de moyens suffisants pour l'exercice de la fonction tout en installant un contrôle qui pourrait donner l'impression qu'un pouvoir, fût-il administratif et tout à fait respectable, puisse avoir une influence et un contrôle sur la fonction de l'élu.

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