Le secteur des télécommunications est en forte croissance en France et dans le reste du monde, notamment en ce qui concerne les équipements de réseau, qui constituent votre coeur d'activité : 3G, 4G, montée en débit de nos réseaux, déploiement du très haut débit, etc. Les besoins n'ont jamais été aussi forts, et pourtant vous annoncez un plan de suppression de 5 500 emplois dans le monde. Il ne peut donc y avoir qu'une raison à cela, c'est que vous perdez des parts de marché. Quelle est votre stratégie pour contrer ce mouvement ?
Quelle part de votre chiffre d'affaires consacrez-vous à la R&D ; comment vous situez-vous sur ce point par rapport à vos concurrents ? Autrement dit, avez-vous toujours les moyens de maintenir votre offre à un niveau technologique de pointe ? Inversement, la très haute technicité est-elle une bonne option, dans un marché sans cesse à la recherche du low cost ?
Quelles actions menez-vous pour valoriser vos offres auprès de vos clients opérateurs, et pour contrer vos concurrents chinois ?
La pénétration des routeurs et des éléments de réseau sur des points stratégiques du réseau, ou même sur tous les équipements d'extrémité, c'est-à-dire dans les box des particuliers, constitue-t-elle une menace pour la perte de souveraineté et la sécurité ? Souhaitez-vous que la France porte un message sur ce sujet au niveau européen ?
Quel est votre sentiment sur vos offres d'équipement en matière de réseau 4G et de déploiement de la fibre optique ?
Enfin, l'épuisement du stock d'adresses IPV4 et l'enjeu des adresses IPV6 sont-ils des sujets dont la représentation nationale doit se préoccuper ?