On pourrait attendre plus de retombées industrielles de l'OTAN en Europe. Il faut trouver des équipements qui intéressent suffisamment de pays, comme des avions, tels l'A400M, ou des hélicoptères de transport, ou bien des ravitailleurs – on en manque, comme on l'a vu lors de l'intervention en Libye, où on a dû utiliser ceux des Américains – et voir dans quelle mesure cette organisation pourrait s'équiper d'une flotte de matériels européens, notamment sur notre continent. On pourrait aussi imaginer des satellites d'observation dont les images seraient disponibles pour tous les pays européens.