Nos actions respectives peuvent être coordonnées de deux façons. Pour ce qui est des thèmes retenus, notre volonté, depuis deux ans, a consisté à se rapprocher considérablement de l'OIF afin de travailler sur des thèmes communs. Des réunions de coordination sont ainsi organisées avec l'ensemble des directions de l'OIF. Nous mettons au point conjointement des priorités relatives aux thèmes et aux pays sur lesquels l'Organisation travaille, avant d'envoyer des propositions d'action à l'ensemble de nos sections au mois de novembre. En effet, l'APF ne souhaite pas imposer des coopérations, mais répondre à une demande et susciter un désir.
Le second type de coopération se fonde sur l'idée que l'APF et l'OIF ne s'adressent pas au même public – le nôtre est et doit rester constitué de parlementaires – et que l'exécutif doit être mis au courant de nos initiatives. Nous sommes en train de préparer un séminaire, qui doit se dérouler prochainement en Côte d'Ivoire, sur l'éducation au développement durable dans le cadre scolaire. S'agissant d'un séminaire régional, sept pays sont concernés au total. Cela implique de sensibiliser non seulement les députés, mais aussi ceux qui rédigent et proposent les programmes scolaires, donc de faire en sorte qu'à la fois les parlementaires concernés et des fonctionnaires de l'éducation nationale assistent à ce séminaire. Dans ce cadre, notre coopération avec l'OIF consiste à nous partager la prise en charge des frais de transport et d'hébergement des personnes concernées : nous payons pour les parlementaires, l'OIF paie pour les fonctionnaires.