Je suis favorable à l'article 34.
Quel que soit le banc sur lequel il siège, chacun voit bien qu'il y a un problème de consentement à l'impôt. Ne serait-ce que pour cette seule raison, cette réforme va donc dans le bon sens.
Cela fait des années qu'aucune réforme d'ensemble n'a été tentée, sans doute en raison de la complexité du sujet mais aussi parce que, lorsqu'on est au pouvoir, il peut arriver qu'on manque de courage et, lorsqu'on est dans l'opposition, on a tendance à oublier la faiblesse dont on a pu faire preuve quand on était aux affaires. Peut-être aurions-nous pu nous entendre, sur tous ces bancs, pour avancer sur cette réforme qui est indispensable parce que l'impôt est complexe, sans lisibilité et que sa progressivité nous paraît trop faible.