Intervention de Valérie Rabault

Séance en hémicycle du 18 décembre 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Réforme bancaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

…doit redevenir notre fil conducteur.

La première de ces contreparties doit consister à placer chacun face à ses responsabilités. Il s'agit d'identifier clairement ce qui marche et ce qui ne marche pas. Ce qui ne marche pas, c'est la survivance de l'aléa moral qui permet que des activités spéculatives puissent bénéficier d'un sauvetage financé par la puissance publique lorsqu'elles perdent de l'argent ou sont en faillite.

La seconde contrepartie découle directement de la première : il faut avoir le courage de réformer ce qui ne marche pas. Avec ce projet de séparation bancaire, vous êtes, monsieur le ministre, le premier en France, mais aussi en Europe, à proposer une solution pour réformer la banque. (Exclamations et rires sur plusieurs bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP.)

Aussi, pourriez-vous nous indiquer en quoi la filialisation que vous proposez constitue une séparation des activités, en quoi elle permettra de protéger l'argent des épargnants et en quoi elle garantira que les éventuelles aides publiques ne seront pas utilisées pour sauver des activités spéculatives ? (« Allô ! Allô ! » sur plusieurs bancs des groupes UMP, Rassemblement-UMP et UDI. – Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

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