Monsieur Fourage, je peux vous donner plusieurs exemples de communes où, dans le cadre de la procédure de carence, le préfet a mis en oeuvre le droit de préemption et même le transfert du permis de construire – une nouveauté de la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) – pour faire, en fin de compte, beaucoup moins bien que le maire auquel il s'est ainsi substitué ! Il faudrait songer à carencer l'État aussi, car il n'est pas admissible qu'il s'arroge les prérogatives des maires pour finalement faire moins bien qu'eux.