L'amendement de ma collègue Maud Olivier rétablit l'article 3 bis tel qu'adopté en première lecture à l'Assemblée nationale. Il vise à assurer à tous et toutes une information sur l'ensemble des méthodes contraceptives existantes, en vue d'un choix libre et éclairé.
Comme le fait remarquer un rapport du Conseil économique et social et environnemental de 2010, il y a eu au fil du temps une très grande diversification des méthodes de contraception sans que l'état des connaissances de la population et l'information des jeunes gens et des professionnels de santé suivent cette évolution des techniques. Chez les jeunes femmes, la pilule fait l'objet d'une prescription « de principe », alors qu'elle ne convient pas forcément le mieux à la situation individuelle et au mode de vie des utilisatrices. La pose du stérilet est ainsi souvent refusée aux nullipares, contrairement aux recommandations de la Haute autorité de santé.
Face à ces constats, il est important de rappeler dans la loi que tous les hommes et toutes les femmes doivent être informés par les professionnels de santé du panel contraceptif mis à leur disposition et que le choix de la contraception est libre.