Je rejoins l'analyse de Christophe Sirugue : nous sommes confrontés à une difficulté juridique lorsqu'il s'agit de valoriser les terroirs, lesquels sont pourtant un atout pour notre pays. Il n'est nullement question de remettre en cause la loi Évin. M. Évin déclarait d'ailleurs lui-même que c'est l'abus d'alcool qui est dangereux pour la santé. Mme Delaunay nous dit voir tous les jours des publicités pour le sauternes et les grands crus de bordeaux. Mais, en l'état actuel des textes, ces publicités risquent en permanence de faire l'objet d'un contentieux. C'est cette incertitude qu'il nous faut lever en clarifiant le droit. Nous demandons donc de conserver la rédaction adoptée par le Sénat.