Cet article pose le principe, dans le code de la santé publique, d'une information nutritionnelle synthétique, simple et largement accessible, mise à disposition par les producteurs et distributeurs volontaires. La forme que prendrait cette information pourra s'appuyer sur des recommandations dont les modalités d'établissement sont renvoyées à un décret d'application mais qui devront bien évidemment se fonder sur une analyse scientifique.
Nous considérons que la mise en oeuvre d'un étiquetage complémentaire doit mobiliser l'ensemble des professionnels du secteur de l'alimentation et faire l'objet d'une concertation approfondie, pour que son impact sur les comportements alimentaires soit le plus fort possible. Si nous souscrivons aux objectifs visés, nous estimons néanmoins souhaitable que la mise en oeuvre d'un système d'étiquetage nutritionnel complémentaire fasse l'objet d'une expérimentation préalable qui permette d'en mesurer les effets en termes d'information du consommateur avant une éventuelle généralisation.