À ceci près qu'un patient qui entre dans un système hospitalier est immédiatement réorienté dans tel ou tel secteur où il peut rencontrer des praticiens hospitaliers qui peuvent pratiquer leurs propres tarifs.
Que la puissance publique, de droite ou de gauche, donne un signal pour encourager l'hôpital, personne n'est contre. Mais il faut que ce soit fondé sur la justice. Aujourd'hui, on ne peut pas accepter qu'un praticien hospitalier, qui n'a pas le souci de l'assurance de responsabilité civile ni de l'achat du matériel, soit soumis aux mêmes conditions qu'un autre praticien qui exerce le même métier. C'est profondément injuste.
J'ai commis un rapport, autrefois, sur le clinicien hospitalier, qui était une passerelle entre le privé et le public. Malheureusement, ce rapport a été enterré ; et pourtant tout le monde était d'accord à cette époque.