Intervention de Bérengère Poletti

Réunion du 10 novembre 2015 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

Supprimer l'ordre national des infirmiers ou le rendre facultatif, c'est risquer de créer des désordres profonds dans l'ensemble des ordres, ce qui n'est absolument pas souhaitable. Instaurer une adhésion à la carte n'est pas possible.

L'ONI a effectivement connu de très mauvais débuts : un cabinet un peu fou, des montants de cotisation alimentant un budget correspondant à un train de vie qui aurait dû être plus modeste. Toutefois, l'équipe actuelle a effectué un travail considérable et a apaisé les relations à l'intérieur de l'ONI et sur les territoires. À présent, plus personne ne vient nous demander la suppression de cette structure. Les cotisations sont désormais modulées selon que les infirmiers sont libéraux ou bien salariés, leur montant étant de 10 euros pour ces derniers.

Nous devons laisser l'ordre national des infirmiers travailler et faire la preuve de son utilité. Les délégations de compétences représentent un dossier extrêmement important dont il devra se charger, au même titre que les questions liées aux relations professionnelles, à l'éthique, à la déontologie, à l'accès à la profession, ainsi qu'à la vérification, à l'occasion de l'inscription au tableau, du respect des conditions de compétences, de moralité et d'indépendance. Qui assurera ces missions si nous le supprimons du jour au lendemain ?

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