Jusqu'en 2004, absolument rien n'empêchait de se parer du titre de psychothérapeute – plusieurs dizaines de milliers de psychothérapeutes autoproclamés en ont usé et abusé. On connaît les dérives graves qui en ont résulté – abus, drames et ruptures familiales, dépressions, suicides.
Avec certains d'entre vous et bien d'autres, nous nous sommes battus pendant douze ans pour que ces professionnels soient inscrits sur une liste départementale les autorisant à exercer. Ils doivent maintenant satisfaire à certaines exigences et en particulier posséder des connaissances en psychologie clinique ou théorique, sanctionnées par un titre universitaire ou, souvent, par une simple procédure de validation des acquis. Mais les dérives sont encore réelles.
La disposition introduite par le Sénat est donc très utile : elle permet de rayer de cette liste les professionnels dont la pratique est dangereuse pour les patients. Il faudrait certainement aller plus loin ; nous y reviendrons en séance publique.
La modification de forme proposée par notre rapporteur me paraît tout à fait opportune. Je soutiens donc cet amendement.