Comment peut-on appeler à la précaution et au sérieux, et accepter que l'on en vienne, après des heures de débat, une commission mixte paritaire, l'avis de la commission des affaires sociales, et finalement l'adoption de cette mesure dans le cadre de la loi consommation et un décret d'application publié il y a quelques mois, à remettre en cause ladite mesure, du moins à repousser en commission l'amendement qui vise à la maintenir, au motif que l'on en discutera en séance ?
Par ailleurs, vous dites vous-même, monsieur le rapporteur, que l'inscription de l'écart pupillaire est un acte simple, que tout le monde peut effectuer. Si c'est tellement simple, pourquoi l'information n'est-elle pas délivrée ? Tout simplement parce que cela oblige les patients à aller chercher une nouvelle ordonnance – ce qui ne me paraît pas très responsable au regard de la situation de certains patients, qui doivent attendre plusieurs mois avant d'obtenir un rendez-vous. Je retire cet amendement, mais franchement, monsieur le rapporteur, je trouve vos arguments très étonnants.