Je soutiens pleinement cet amendement et j'ai même du mal à imaginer quels arguments on pourrait lui opposer. En matière de prévention comme de traitement, la prescription d'une activité physique constitue à mon sens une réponse adaptée aux exigences de la vie moderne. On a même découvert que certaines pathologies pouvaient trouver une solution dans la pratique de sports tout à fait particuliers : une expérimentation qui vient d'être menée dans mon département sur le traitement du cancer du sein a montré que la pratique de l'escrime donnait des résultats remarquables. Quant aux malades, ils ont manifesté leur totale adhésion à cette démarche lancée par l'Agence régionale de santé. Une telle mesure doit donc être encouragée et nous devons d'ores et déjà réfléchir aux moyens d'élargir son champ d'application.