Je suis moi aussi persuadé que nous avons tout intérêt à adopter cette mesure et même à aller plus loin en reconnaissant davantage le rôle du sport en matière de prévention. Il s'agit pour l'heure d'institutionnaliser la pratique de l'activité physique en complément du traitement administré dans le cadre d'une ALD. La France est en retard en termes de reconnaissance des pratiques complémentaires à la médecine proprement dites et pourtant fondamentales. Certains pays, notamment le Canada, obtiennent de bien meilleurs résultats que nous en termes de prise en charge de certaines ALD – en particulier le cancer et les maladies cardiovasculaires. Nous devons sortir d'une pratique de la médecine exclusivement basée sur le médicament, pour évoluer vers une vision et une prise en charge plus globales de l'individu.
Enfin, mes chers collègues, saisissons l'occasion de montrer que l'Assemblée nationale est plus sportive que le Sénat ! (Sourires.)