J'avais voté pour l'adoption de cette mesure en première lecture, et je suis évidemment resté favorable au principe de prescrire des activités physiques. Dans le cadre de mes fonctions de cardiologue, j'ai très souvent conseillé la pratique d'une activité physique plutôt que la prise de médicaments, surtout pour les patients en phase post-opératoire.
Une remarque cependant : le remboursement des activités physiques prescrites n'est pas envisagé pour le moment ; à mon sens il ne saurait l'être que si les masseurs-kinésithérapeutes étaient intégrés à la démarche, auquel cas le remboursement deviendrait nécessaire.