Intervention de Valérie Fourneyron

Réunion du 10 novembre 2015 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Fourneyron :

En adoptant, comme je l'espère, cet amendement, notre assemblée reconnaîtra la place de l'activité physique dans une politique de santé publique moderne, comme cela avait déjà été le cas à l'article 1er. De nombreux patients atteints d'une ALD bénéficient déjà, dans le cadre du réseau « Sport, santé, bien-être », d'une prise en charge de plus en plus importante par les mutuelles et des complémentaires santé des activités physiques qu'ils pratiquent.

Aujourd'hui, il était nécessaire d'inscrire dans la loi et de rendre ainsi pérenne ce qui est pratiqué sur le terrain, afin de permettre une véritable qualification des acteurs concernés. Des accords sont en train de se conclure en ce sens entre les facultés de médecine et les facultés proposant des formations aux sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS). Enfin, j'invite notre collègue Bernard Accoyer à se pencher sur l'étude réalisée par l'IFOP auprès de 600 médecins : ils ont tous répondu que l'inscription de ce dispositif dans la loi les inciterait à prescrire des activités physiques plutôt qu'à seulement les conseiller, ce qui est très différent.

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