Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, après le rejet par nos collègues du Sénat du troisième et dernier projet de loi de finances rectificative pour 2012, il nous revient la responsabilité de voter ce texte, pour cinq raisons que je vais essayer d'exposer en cinq minutes.
Premièrement, ce PLFR est respectueux de la parole publique. La France s'est engagée vis-à-vis de ses partenaires à réduire son déficit public. Le Président de la République a défini une trajectoire de retour à l'équilibre budgétaire : la parole a été donnée aux Français et à l'Europe. Elle doit donc être respectée. C'est ce que nous faisons avec ce collectif budgétaire de fin d'année et celui que nous avons adopté durant l'été.
Le déficit public s'élèvera à 4,5 % du PIB, comme il avait été annoncé lors du changement de majorité au printemps dernier.
Aucun gouvernement n'a, en début de législature, accompli un tel effort.