Je croyais qu’il y avait un pacte entre les différents courants politiques qui composent cette assemblée : celui de ne plus toucher au crédit d’impôt recherche. C’est la première raison en opportunité, alors que nous discutons de ce problème depuis des années ; mais n’y touchons pas.
Il existe un deuxième inconvénient : sur qui porteront ces 530 millions d’économies ? Tout le monde le sait puisque des simulations ont été faites : l’aéronautique et l’industrie automobile. Pensez-vous que notre compétitivité soit telle que l’on puisse plomber de quelques centaines millions ces deux secteurs, dont le premier se tient encore bien, voire très bien ? Non ! La logique, c’est d’essayer d’encourager ceux qui se portent bien, parce que ce sont eux qui compensent les pertes d’emplois dans les secteurs qui ne se portent pas bien.