Nous nous sommes lancés dans une démarche de partenariat figurant dans notre contrat stratégique de filière. Un groupe de travail co-piloté par un représentant syndical et le directeur des compétences de la PFA mène une action tendant à assurer la synergie entre l'amont et l'aval de la filière. Il y a beaucoup d'opportunités à créer en ce domaine. Le président du Conseil national des professionnels de l'automobile (CNPA) et le président de la PFA l'ont rappelé récemment lors de rencontres ainsi que dans un échange de courriers et les premières séances de travail commun ont eu lieu très récemment. Cette idée est en plein devenir et vous prêchez un convaincu. Je peux vous en parler sous le contrôle de votre collègue M. Xavier Breton : lorsque j'étais patron de l'usine de Bourg-en-Bresse, je souhaitais créer des passerelles entre le monde de l'usine d'assemblage et celui de la distribution. On a en effet besoin, en projet, de compétences de retouches en usine à la suite de quoi le niveau de retouches diminue. Or, les distributeurs sont d'excellents réparateurs de véhicules, ce qui illustre concrètement l'utilité de créer des passerelles entre l'amont et l'aval. L'amont de la filière est bien conscient de la force de frappe de l'ANFA et ne dispose d'aucun équivalent, ayant fait le choix de développer des écoles des métiers proches des besoins des industriels ainsi que des universités. Et de plus en plus d'industriels ont développé leurs propres universités et écoles des métiers. Il faut donc rapprocher un amont, dans lequel l'implantation est proche des besoins industriels et qu'il faut fédérer en réseau, et, en aval, une puissance de frappe qui est implantée dans toutes les régions. Nous y travaillons effectivement.