Cette proposition de loi est étonnante par la diversité de ses vingt-trois articles, au fil desquels on aborde l'autorisation des jeux de hasard, la déclaration de la provenance des produits aquatiques ou encore des questions plus techniques ou sociales. Il est plaisant, toutefois, d'entendre la majorité parler de la nécessité de renforcer la compétitivité des entreprises maritimes françaises et l'employabilité des gens de mer, tous secteurs confondus. Nous ne pouvons qu'abonder dans ce sens.
Un autre objectif du texte est de procéder à des simplifications et à des clarifications. Il est vrai que l'accumulation et la complexité de nos textes découragent les opérateurs, ce qui est grandement préjudiciable au pavillon français. Pourtant, cette ligne de conduite n'est pas totalement suivie : les articles 13 à 15 vont ajouter des contraintes supplémentaires pour un certain nombre d'activités.
Globalement, cette proposition de loi s'apparente plus à un catalogue de mesures qu'à un grand texte, mais elle va dans le bon sens pour l'économie bleue. Aussi ne la critiquerai-je pas davantage. Disposer de la deuxième surface maritime de la planète constitue, certes, un atout considérable pour la France, mais nos territoires ruraux offrent également un fort potentiel en matière d'aquaculture. J'en profite pour faire la publicité de mon département de la Mayenne, qui développe la production de carpes.