Le partage de l'espace avec les fermes aquacoles est effectivement au coeur de la question, en raison d'une double problématique. D'une part, il y a les produits, notamment des antibiotiques, que l'on y utilise pour traiter les poissons. D'autre part, la charge de nourriture, par les rejets de matière non assimilée qu'elle entraîne, peut avoir des effets désastreux sur l'environnement. De vastes zones ont ainsi été transformées en déserts.
Par ailleurs, comme cela a été dit, tous les sites ne conviennent pas forcément à la pratique de l'aquaculture. Les Norvégiens et les Écossais ont appris à leurs dépens qu'il vaut mieux privilégier la présence de courants, qui garantit un renouvellement suffisant des eaux, plutôt que des endroits pratiques pour les éleveurs du fait de l'absence de vagues.
Au fond, l'aquaculture est un élevage. Comme tous les autres élevages, il émet des effluents et doit, à ce titre, être nécessairement soumis à des règles. Celles proposées par le présent amendement ne me paraissent cependant pas réalistes.