Nous ne devons pas non plus oublier ce qui fait l'histoire de la pêche en France, notamment celle de la coopération maritime et de sa tradition. Le seuil de la pêche artisanale est passé d'un à deux bateaux afin de permettre d'y intégrer un art de pêche, celui du chalutage « en boeuf » – c'est-à-dire à deux bateaux pour un filet –, et le dispositif actuel permet, à mon sens, l'installation de jeunes voulant devenir pêcheurs. Un programme de renouvellement de la flottille est en cours, et j'estime qu'il doit se faire dans le cadre d'une pêche raisonnée et satisfaisant tout le monde. Permettre un élargissement de la notion de pêche artisanale se traduirait par une charge budgétaire certaine.