L'examen du projet de loi sur la biodiversité traîne en longueur, c'est le moins que l'on puisse dire. (Sourires) Depuis les débats intéressants que nous avons eus en première lecture, j'ai continué à travailler sur le sujet. J'entends les arguments selon lesquels on pourrait construire des installations répondant aux besoins naturels des cétacés, mais je ne vois pas comment cela serait possible d'un point de vue technique : ces animaux ont besoin d'énormément d'espace pour vivre, et on ne peut recréer l'océan dans un parc d'attractions. Je remercie la ministre pour la mise en place de ce moratoire, qui constitue une mesure extrêmement importante, mais je maintiens qu'à terme, il faut interdire les lieux de captivité pour les cétacés, ceux-ci ne pouvant répondre aux exigences décrites.