Le contrat de génération est un mécanisme astucieux, car il n'oppose pas les jeunes aux vieux ; il démontre, en outre, qu'on n'avait pas tout essayé pour améliorer la situation de l'emploi.
Les personnes âgées de 55 à 64 ans ne sont que 40 % à être encore en activité. Autrement dit, 60 % d'entre elles ne subsistent que grâce à l'allocation équivalent-retraite (AER) ou à l'allocation de solidarité spécifique (ASS), qui ne leur garantissent pas un niveau de vie décent. On peut espérer que ce dispositif les maintiendra dans l'emploi et leur permettra de transmettre leur savoir et de leur expérience aux plus jeunes. Vous avez dit, monsieur le ministre, que vous n'étiez pas hostile à ce que sa mise en oeuvre soit anticipée : soit, mais dans quelle mesure ? Ne pourriez-vous préciser une date ?