Monsieur le secrétaire d’État, j’ai auditionné, à la fois dans le cadre du groupe de travail sur l’avenir des buralistes et à titre personnel, M. Montredon, ainsi que bien d’autres buralistes. Je vous le dis très clairement : ce sont eux qui m’ont appris qu’ils n’avaient pas le droit de s’installer dans les gares et ce sont également eux qui m’ont dit qu’ils subissaient des pertes à cause des points de vente hors des débits de tabac. Le fait qu’ils ne réclament pas une telle mesure est pour moi une source d’interrogation, tout comme le fait qu’ils ne se plaignent pas du prix moins élevé du tabac en Corse alors qu’ils ne cessent de le faire pour l’Espagne.
J’invite donc le Gouvernement à ne pas repousser sur les seuls arguments des buralistes des amendements dont l’objectif est très clairement la santé publique.
D’autre part, je voudrais répondre à M. Dumont. Vous dites que le tabac de contrefaçon est un poison, mais y a-t-il pire poison que le tabac fabriqué par les cigarettiers – qui est, nous le savons bien, le même ? Tuer un fumeur sur deux, c’est déjà bien ; n’exigeons pas des scores supérieurs pour le tabac de contrefaçon !