Nous nous réjouissons de ce projet de loi, qui s'appuie sur un accord unanime des partenaires sociaux et rétablit en quelque sorte le compagnonnage grâce auquel, autrefois, les jeunes pouvaient tout naturellement s'insérer dans l'entreprise.
Le système envisagé ménage une liberté et une souplesse d'action utiles pour les entreprises. Néanmoins, les services de l'État et les chambres consulaires ne pourraient-ils accompagner les plus petites d'entre elles, pour les aider dans un recrutement pour lequel elles sont souvent mal armées ?
Enfin, le projet de loi ne précise pas la nature du tutorat dont bénéficieront les jeunes. Pourriez-vous préciser comment s'organisera la transmission des compétences ?