Cet amendement traite d’un vrai sujet. Le président du Centre national des monuments historiques a eu raison de sensibiliser à cette question un certain nombre de parlementaires, notamment ceux dont la circonscription compte des monuments. Objectivement, la question qui est posée est de savoir comment accueillir les visiteurs, rendre plus attractifs un certain nombre de ces monuments et, en particulier, pour ceux qui accueillent du public, comment étendre les horaires d’ouverture.
Le débat excède la question du plafond d’ETP. Il se trouve que j’ai exercé des fonctions, il y a très longtemps, dans ce ministère et que j’ai participé à la transformation du Louvre en établissement public. Je regrette d’ailleurs qu’il ne soit qu’un établissement public administratif. La logique commerciale qui le caractérise en partie, à l’instar d’autres établissements de même nature, mériterait peut-être de se traduire par une évolution statutaire, qui nous assure que les recettes complémentaires couvrent effectivement les frais de personnel.
Comme Jean-Louis Dumont, je considère que c’est un amendement d’appel. J’ai cru comprendre que la rapporteure générale avait une solution de repli, consistant à engager une expérimentation, en dehors du cadre de la modification du plafond d’emplois. De fait, un vrai problème se pose lorsque le président d’un établissement ne peut étendre ses horaires d’ouverture faute de personnel. Encore faudrait-il, comme l’a dit le secrétaire d’État, que les conditions d’emploi, de statut et de mobilité de l’ensemble des personnels soient revues. Je pense donc qu’il y a d’autres solutions pour améliorer l’attractivité de nos monuments que de passer par une augmentation du plafond des emplois publics.