Je suis très favorable à cet amendement. On pourra toujours objecter l’existence de problèmes techniques ou l’absence de négociations préalables ; il n’en reste pas moins que l’on est confronté à un réel problème. Il y a une dizaine d’années, je me suis retrouvé un 14 Juillet au château de Chambord. Alors qu’il y avait un monde fou, la librairie était fermée, en raison d’un manque de personnel.
On se trouve confronté au paradoxe suivant : alors que les recettes commerciales engendrées par l’extension des horaires d’ouverture suffiraient à rémunérer des personnels supplémentaires, on se prive, du fait de rigidités administratives, de la possibilité de créer des emplois qui, de surcroît, ne grèvent en rien les finances publiques puisqu’ils sont gagés par des recettes commerciales ?
Ce que je trouve très intéressant dans votre amendement, madame la rapporteure générale, c’est son caractère expérimental : l’expérimentation sera généralisée uniquement si les recettes commerciales couvrent les dépenses engagées. Il est assez rare que nous ayons à examiner des propositions innovantes pour assouplir des rigidités.