Vous devez faire face à une très vive concurrence internationale qui oblige la compagnie à se réformer. Qu'attendez-vous, dans ce contexte, de l'État actionnaire, certes minoritaire, mais dont le rôle est central, ne serait-ce qu'au nom de notre souveraineté nationale ? Par ailleurs, comment comptez-vous poursuivre la baisse des coûts unitaires ? De même, si l'allégement de la facture pétrolière ne devait pas durer, la réduction des effectifs est-elle une condition sine qua non du retour à l'équilibre ? Vous avez, enfin, évoqué un partage des fruits du redressement ; sur quelle base cela pourrait-il se faire et au profit de quelles catégories de salariés ?