Selon la direction, il paraît impossible, dans les actuelles conditions de productivité des salariés d'Air France, d'accélérer la réduction de la dette du groupe, supérieure à 4 milliards d'euros, et de moderniser la flotte d'avions. Si, d'ici au mois de janvier prochain, un accord avec les salariés n'est pas trouvé, le plan d'austérité prévu pour 2017, supprimant de très nombreux emplois, pourrait-il réellement redresser la compétitivité du groupe ? Quel rôle l'État peut-il encore jouer dans ces négociations ? Quelle place sera accordée, dans le futur développement du groupe, à la filiale à bas coûts lancée en avril 2013 pour les vols régionaux ? Cette filiale pourrait-elle aussi se développer sur les vols à l'étranger, voire proposer des vols long-courriers ?