Parmi les préconisations du rapport de Bruno Le Roux, l'exonération de la taxe sur les passagers en correspondance a été appliquée, pour un coût d'environ 50 millions d'euros en année pleine. Vous avez rappelé dans la presse qu'Air France et ses passagers versaient 500 millions d'euros par an à ADP, dont la santé financière est, je crois, florissante. Il y a par ailleurs la taxe de solidarité, dite Chirac, de 60 millions. Comment remédier aux difficultés sans que l'État, actionnaire majoritaire d'ADP, n'intervienne ? Une répartition différente des taxes ne permettrait-elle pas d'éviter que la masse salariale soit la seule variable d'ajustement ?