Alors que les statistiques de la police ne font état que de quelques cas par an de mineurs se prostituant, ceux-ci seraient en réalité incomparablement plus nombreux. Dans n'importe quelle métropole régionale, les associations en connaissent déjà nommément davantage qu'il n'en est officiellement recensé au niveau national !
À côté de la prostitution proprement dit, se développent aussi des conduites péri-prostitutionnelles, par lesquelles des jeunes filles échangent des rapports sexuels contre des cadeaux divers ou des gratifications dérisoires. Ces jeunes filles n'ont pas le sentiment de se prostituer, et n'ont pas conscience du risque, ce qui les empêche de s'en prémunir.