Après mes collègues, je répète que l'État ne prend pas ses responsabilités. Nous représentons les salariés d'Air France et notre compagnie. Nous voyons que l'État français défend des compagnies étrangères comme Qatar Airways ou Emirates, et qu'Air France passe après tout le monde. Cela fait réagir toutes les catégories de personnels. Nous sommes contents d'être ici, entendus par des députés. Il va falloir réagir d'une manière ou d'une autre pour sauver cette compagnie qui est une vitrine de la France. Je préfère m'en tenir là parce que, sinon, je ne pourrai plus m'arrêter. Nous sommes tous remontés, nous ressentons un ras-le-bol total.