Tout d'abord, je remercie M. Mathieu Santel d'avoir répondu à la question sur le montant du CICE, que j'avais posée à M. Frédéric Gagey sans obtenir de réponse. Reste à savoir à quoi sert le CICE à Air France. Peut-être avez-vous des idées sur le sujet ?
Comme beaucoup d'autres ici, je suis convaincu que les salariés de la compagnie ont produit des efforts – nécessaires et importants – depuis vingt ans. Ce sont des salariés exaspérés, et non pas des salariés voyous, qui ont commis des violences que l'on peut condamner. Même si c'est difficile, il faut que le dialogue social puisse avoir lieu. Alors que le président Frédéric Gagey a beaucoup parlé de l'existence d'un dialogue social qui rendait inutile l'intervention d'un médiateur, vous nous dites qu'il s'agit en fait d'un vestige du passé. C'est dire où l'on en est ! Pour votre part, pensez-vous qu'il faut un médiateur pour que le dialogue reprenne entre les uns et les autres, et au plus vite parce qu'il y a urgence ?
En dressant l'état de la compagnie, vous avez mentionné des éléments que j'ignorais et qui mériteraient d'être approfondis par le Parlement : les pratiques d'achat de carburants et les ententes illicites sur le cargo qui obèrent manifestement les résultats de la compagnie.