Je veux exprimer ma satisfaction devant les chiffres qui nous sont annoncés. Nous pouvons espérer une croissance de 1,1 % cette année, alors qu'en 2012, en 2013 et en 2014, elle s'élevait respectivement à 0,2 %, 0,7 % et 0,2 %. Vous le disiez ce matin même, monsieur le ministre : nous sortons d'un cycle de très faible croissance. Pour ma part, je ne puis m'empêcher d'y voir le résultat des politiques conduites avec constance depuis plus de trois ans.
Je comprends l'embarras de l'opposition pour commenter ces résultats, habituée qu'elle était, lorsqu'elle gouvernait, à un décalage perpétuel entre ses annonces et ses résultats. Elle est aujourd'hui contrainte de se livrer à un véritable exercice d'équilibre sémantique visant à atténuer la réalité. Mais, mes chers collègues, quelle que soit la manière dont vous cherchez à présenter les choses, le fait est que les déficits baissent comme les taux de prélèvements obligatoires – bien sûr, nous souhaiterions tous que ces baisses soient encore plus amples et plus rapides.
Mes questions concernent davantage l'exécution budgétaire que le collectif lui-même.
J'aimerais, messieurs les ministres, connaître le coût du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) en 2015, et savoir ce que vous attendez de ce dispositif pour l'exercice 2016.
Après plusieurs années d'excellents résultats en matière de lutte contre la fraude fiscale, quelles sont les performances enregistrées en 2015 par le STDR ?
Cette année, une centaine de milliards d'euros devaient être levés sur les marchés pour refinancer la dette contractée lors de la précédente législature : quel bilan tirez-vous de cette opération ? Quel est son impact sur le service de la dette et sur l'équilibre des finances publiques ?