Le FPIC, monsieur de Mazières, a été mis en place par la précédente majorité. Gilles Carrez l'a évoqué hier, considérant qu'il s'agit d'une bonne idée, mais en se demandant s'il faut « monter la marche ». Je pense qu'il le faut, en accompagnant ce mouvement par la réforme de la DGF. Les associations d'élus ont eu tort de demander de repousser cette réforme, car nous maintenons une injustice un an de plus, au moment où il faut réduire la dépense publique. La réforme est nécessaire pour éviter que les écarts ne se creusent. J'indique au passage que si nous avions suivi la trajectoire du FPIC définie par Gilles Carrez, nous serions beaucoup plus haut ; nous avons réduit l'effort.
Le critère du revenu moyen par habitant est un critère de justice. La République française a fondé toute son histoire sur la solidarité et on ne peut pas faire autrement que de retenir le critère du revenu moyen par habitant.