La crise, très ancienne, que connaissait la Syrie a été prolongée par l'intrusion de Daesh. Depuis dix ans, la France et l'Occident au sens large échouent dans l'analyse et la résolution de cette crise, dont on fera le bilan le moment venu – et la lecture des comptes rendus des réunions de notre commission au long de cette période permettra de faire une histoire qui ne correspondra pas forcément aux discours des exécutifs successifs. En l'état, peut-on considérer que les trois priorités, pour la France, sont, dans l'ordre, la lutte contre Daesh, le maintien de l'intégrité de la Syrie et la résolution du « problème » Bachar al-Assad ?